« Voyager moins, voyager mieux ».
L’impact mondial du COVID-19 a touché tous les aspects de nos vies et les conséquences de cette crise sanitaire/ économique seront lourdes pour beaucoup d’entre nous. Mais cette pandémie aura aussi montré des actes de courage, d’humanité et d’amour de la part de tous ceux qui continuent de travailler chaque jour, proche du virus, par solidarité et dévouement. Dans cet ancien monde, à toute vitesse, nous avions oublié les bases fondamentales et peut être que le Coronavirus nous a aidé à y voir plus clair aujourd’hui : bienveillance, résilience, patience. Ce sont ces trois mots que je retiens après 34 jours de confinement.
Parmi les points positifs de la crise sanitaire du Covid-19, son impact sur l’environnement est indéniable. Mais de nombreux chercheurs craignent la reprise démultipliée et anti-écologique de l’activité industrielle pour rattraper le retard du confinement. Pour le chercheur François Gemenne la crise sanitaire doit être l’occasion de tirer « certaines leçons essentielles de cette crise, avec la nécessité de réinvestir dans les services publics, de relocaliser certaines chaînes de production, de revenir à l’essentiel et en particulier de retrouver le sens du commun. ». Un point de vue que partage en partie l’anthropologue et philosophe Bruno Latour, qui prône un après coronavirus stratégique pour une reprise du système de production plus responsable. Cette pause soudaine doit servir de base de « ne pas reprendre à l’identique tout ce que nous faisions avant ». La vraie crise à redouter pour le philosophe est celle à venir… et elle sera écologique si nous ne profitons pas du signal envoyé par le coronavirus. (Forbes, 17 avril 2020 par Désirée de Lamarzelle).
Il est donc important dans ce nouveau contexte de se poser les bonnes questions et concernant mon secteur d’activité, je l’ai toujours dit « voyager est un cadeau, pas une nécessité ». Je préfère travailler sur un projet de voyage qui a du sens pour mes clients que de vendre en masse des séjours balnéaires ou all-Inclusive. Je préfère qu’un client m’achète un voyage dont il rêve depuis longtemps une fois tous les deux ans ou une seule fois peut être que de vendre 3 voyages lambda pour un même client et par an ! Même si l’industrie du tourisme pèse lourd et se place juste derrière celui de l’automobile, il va falloir repenser la façon dont on voyage et comment on le fait.
N’hésitez pas à partager vos pistes de réflexion !
Bon courage et à très vite
Emmanuelle
Cette publication a un commentaire
Un grand merci pour ces informations très claires. Suite aux nouvelles obligations à ce jour; je dois reporter mon voyage (qui était prévu du 22 Mai au 30Mai via https://www.chameau-marrakech.com
Espérons que la situation s’améliore de partout et qu’on puisse de nouveau voyager librement.